On me dit que ma curatelle gère mes ronds, mais je les veux dans mes poches. Les cloches sonnent, comme le glas de mes pas, lourd et long, comme la sortie de ma curatelle. C’est à la citadelle que l’on m’appelle à la raison de mes saisons mal passées, comme l’on voudrait y aller, pour rattraper le temps perdu. Comme ces sous gelés par la banque, que l’on ne peut pas toucher!
Le tabac que l’on m’octroie, c’est comme l’argent que l’on me doit. Ce n’est pas facile, une dépense bien gérée, c’est comme une vie bien réglée, vivement que je me débrouille seul.
Je suis navré et pardonné de mes gestes. Je l’aimais beaucoup cette vie autonome. J’aimerais que l’on puisse faire bouger les choses. Je me languie d’une solution à tout ceci qui est bien rouge.
Trop de haine me peine.
J’ai vraiment tout merdé comme à chaque fois malgré mes victoires dans ma vie, je me suis fait mal dans les orties.
Soyons attentifs à saisir les bonnes occasions qui se présentent à nous, à chaque problème sa solution !
Béni.
Béni, la curatelle est comme une attelle lors de la fracture d’un membre. Gênante, mais protectrice. Lorsque les forces reviennent, elle est ôtée et le membre retrouve sa liberté de mouvement.
Merci pour ce texte bien écrit qui exprime les sentiments mélangés que l’on peut avoir sous curatelle.
Merci pour ton encouragemet
Beau texte agréable à lire, bien écrit et tellement vrai… Effectivement il existe toujours une solution à toute chose, la prison un jour s’ouvre pour laisser place à la liberté… Attention à ne pas gâcher ce moment en retombant dans le même piège. La patience est la plus grande des vertus.